Cathy Apourceau-Poly était au Sénat pour préparer le budget de la Sécurité Sociale #PLFSS mais dans le Pas-de-Calais, les actions sont nombreuses en ce début novembre contre les violences faites aux femmes. Ainsi, la sénatrice tenait à saluer l’investissement de la gendarmerie départementale, des centres E.Leclerc de Dainville, Etaples et Herlin-le-Sec, de @ternoiscom et de l’association Soroptimist de Béthune.
Lutter contre les violences intrafamiliales en ruralité, c’est avant tout faciliter le dépôt de plainte, la transmission des signalements, c’est « aller-vers » les victimes et les témoins. Lutter contre les violences intrafamiliales, c’est connaître et faire connaître les interlocuteurs formés et disponibles : que ce soit le #3919, les gendarmes du groupement de lutte contre les violences intrafamiliales, les intervenantes sociales en gendarmerie et les services publics.
Il s’agit du sens de ce partenariat avec les centres E.Leclerc : faire des caddies des vecteurs de communication pour ouvrir une fenêtre. C’est aussi métaphoriquement transformer un objet qui porte des charges domestiques en objet qui porte un peu de la charge mentale des victimes, un peu du poids des coups. Ces caddies deviennent un relais au sein de la vie de chaque foyer pour dire : vous n’êtes pas seule.
Le Pas-de-Calais est malheureusement en tête du nombre de violences intrafamiliales en France, et dans cette réalité, les femmes victimes qui vivent en ruralité ont plus de difficultés à alerter et sont plus durablement exposées. Les élus du territoire agissent également, comme TernoisCom et son centre intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance.
« Brisons le silence » !




